« Vendredi 10 janvier, une délégation de représentants de RESF (Réseau Education sans Frontières), LDH (Ligue des droits de l’homme) et Amis du CADA ont rencontré le Préfet à Macon qui leur a expliqué ne faire qu’appliquer la loi.
Or, la ministre du logement et de l’égalité des territoires Cécile Duflot avoue qu « il est à la fois juridiquement impossible de reloger ces familles et obligatoire de les héberger ». Dans toute la Saône et Loire, la Préfecture a exercé de telles pressions que les directeurs et directrices de CADA (Centra d’accueil des demandeurs d’asile) ont décidé d’expulser les familles déboutées des logements, sans respecter la trève hivernale. A Montceau, une famille est convoquée au tribunal de grande instance le 28 janvier alors qu’elle aura 5 ans de territoire le 2 février, (critère demandé dans la circulaire Valls du 28 novembre 2012). Cette famille a demandé depuis longtemps une autorisation de travailler puisque le jeune homme a trouvé une promesse d’embauche , ce qui leur permettrait de libérer très rapidement l’appartement qu’ils occupent au CADA. Actuellement, dans le bassin minier, 6 familles déboutées sont concernées par ces expulsions. Ces familles ne peuvent pourtant pas retourner dans leur pays où elles ont fui les mafias et les persécutions. A Chalon, 4 familles sont également menacées d’expulsion de leur logement dont une famille avec un enfant polyhandicapé. Or, tant que ces familles ne seront pas régularisées, elles n’auront pas l’autorisation de travailler donc ne peuvent pas trouver de logement.
Si vous souhaitez plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre site national ou à venir nous rencontrer chaque 2ème samedi du mois devant la mairie de Montceau de 11h à 12h lors de notre cercle de silence.
Merci pour votre solidarité.«
RESF bassin minier
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