Comme chaque année, l’amicale des sapeurs-pompiers organise son banquet et cette année, c’était ce samedi premier février à la salle du centre nautique. L’occasion pour le président de l’association Didier Winter, de présenter les membres du nouveau bureau et de transmettre ses voeux aux quelques 120 participants et aux élus présents.
Ainsi donc, avant les agapes et autres libations, Didier Winter a présenté le nouveau bureau de l’amicale : il a été reconduit à son poste de président, David Favier est vice-président,Cyrille rey trésorier et Vincent France secrétaire.
Comme chaque année également, les sapeurs-pompiers montcelliens accueillaient une délégation de leurs homologues suisses de la ville de Carrouge, puisque les deux amicales sont jumelées depuis 68 ans. A noter parmi les helvètes accueillis la présence de Stéphanie Lammar, conseillère administrative de la ville de Carrouge.
En Suisse, les élections municipales ne se passent pas comme chez nous, si bien que la ville de Carrouge, située dans le canton de Genève et comptant 21000 habitants n’a pas un ou une maire mais trois conseillers administratifs, ayant chacun leurs compétences particulières mais exerçant chacun leur tour le titre de maire qui, en Suisse, est principalement représentatif. Ainsi, dans la législature actuelle qui a débuté le 1er juin 2011 et prendra fin le 31 mai 2015, Stéphanie Lammar exerce le mandat représentatif pendant deux ans, en plus de ses compétences en bâtiments et logements, finances, informatique et logistique, sécurité et sports.
Lors de son discours, Stéphanie Lammar a quant à elle rendu un vibrant hommage au rôle des pompiers dans la société, disant :
» Les pompiers, qu’ils soient professionnels ou volontaires,s’engagent quotidiennement pour notre société … Ils incarnent en effet une vertu que l’on voudrait voir plus répandue, à savoir le civisme, le sens de la communauté.
Etre prêt à donner de soi pour les autres, à prendre des risques au nom de l’intérêt collectif… voilà qui n’est pas fréquent aujourd’hui, voilà aussi l’exemple que vous donnez à notre société, si souvent tentée par l’individualisme. »
On aurait pas mieux dit.
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