Menace de suppression d’un poste
Les parents d’élèves se mobilisant !
Ce mardi après-midi, il y avait du monde à la sortie de l’école Irène et Frédéric Joliot Curie. Une sortie de classes pas comme les autres puisque, à l’appel d’un groupe de parents, la quasi totalité des familles était venue récupérer leurs enfants. But de la manoeuvre : sensibiliser la population face aux menaces pesant sur un poste à la rentrée prochaine.
En effet, cette école « à taille humaine » : 138 enfants répartis en 7 classes plus une CLIS (Classe pour l’Inclusion scolaire) risquerait donc de perdre un poste d’enseignants à la rentrée 2014. Et pas n’importe quel poste : celui d’un enseignant particulièrement apprécié des enfants et donc des parents ; en l’occurrence : M. Bonnot.
« Je viens de la région parisienne, j’ai deux enfants inscrits dans cette école dont l’un était en difficulté scolaire. Il faut dire aussi que, dans son ancienne classe, ils étaient pas moins de 33. Impossible, pour l’enseignant, de s’occuper des élèves en difficulté » nous a confié : Mme Rodot. Une mère qui a assisté à la transformation radicale de son fils qui, depuis septembre, a retrouvé le goût d’apprendre, d’aller à l’école, a comblé ses lacunes grâce à cet enseignant dont la pédagogie est reconnue par tous. « C’est un enseignant hors pair, il sait intéresser ses élèves (NDLR : au nombre de 16), repère vite les lacunes, sait prendre les enfants pour les faire progresser... » Bref, pour elle : c’est un « instit’ » qui aime son métier et remplit sa mission avec passion.
Discours confirmé par un autre parent : Stéphane Fel qui craint un « chamboulement » total à la rentrée prochaine puisqu’un autre départ est prévu : celui de la directrice : Mme Bernard pour cause de départ en retraite.
Face à cette menace, les parents ne sont pas restés les bras croisés et, après avoir rencontré le maire : Alain Philibert, le 7 janvier dernier, ils attendant un rendez vous à l’Inspection d’Académie à Mâcon pour exposer la situation à qui de droit. Par ailleurs, une pétition a été déposée dans tous les commerces de la ville. Pétition qui commence à recevoir de nombreux soutiens de la part d’habitants, sensibles à cette question de la qualité de la formation initiale, essentielle dans un cursus scolaire à la hauteur des ambitions d’un pays, soucieux de voie réussir ses enfants.
Evidemment, nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation !
A suivre, donc…
Annabelle Berthier
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