Bien que « Peter Pan » soit souvent associé à Walt Disney, c’est avant une pièce de théâtre de James-Matthew Barrie, auteur écossais. Adaptée à de nombreuses reprises au théâtre, au cinéma et en bande dessinée, son personnage principal a fasciné et intrigué beaucoup d’enfants. Parmi eux, Etienne Durot, qui, durant ses études au conservatoire d’Art dramatique approfondie ses recherches sur le personnage et décide ensuite de le mettre en scène. Durant, l’écriture, Etienne devient papa, « ce qui a beaucoup changer ma vision sur les personnages, l’histoire et bien entendue sur les textes. »
C’est donc en résidence au Moulin des Roches de Toulon sur Arroux (ville d’origine du metteur en scène), durant le mois de juillet, que la mise en scène est créée.
On y découvre un Peter Pan non pas aseptisé comme dans la version de Disney, mais un texte qui permet aux spectateurs d’en avoir différentes lectures.
Inspiré du théâtre Panique, mouvement créé dans les années 60, l’improvisation des comédiens permet d’expérimenter divers langages artistiques. L’ensemble repose sur l’opposition entre un monde matériel (la société adulte et organisée), et un univers spirituel poétique (l’enfance libertaire dans laquelle le plaisir domine), car Peter Pan qui ne veut pas grandir mais le peut-il seulement ?
La pièce débute dans la maison des Darling (parents de Wendy) ou un enfant profite de l’absence des parents pour entrer par la fenêtre et y chercher son ombre.
Le public est invité à déambuler pour accompagner les personnages dans les différents univers (île de Neverland, la maison de Wendy…). Guidés par un narrateur, les spectateurs suivent les personnages dans les différents tableaux et sont également mis à contribution, que se soit pour réanimer Clochette ou en devenant membre de la troupe des enfants perdus ou encore pirates sur le bateau du capitaine Crochet.
Profiter donc des 3 représentations qui auront lieu les 30, 31 août à 20h30 et le 1er septembre à 15h30 pour « solliciter votre imaginaire et vous sortir, le temps d’un spectacle vivant, d’une époque dans laquelle le concret et le pragmatisme ont pris le dessus. »
Nicolas Simon
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