Lenka Zajlonek, artiste peintre renommée, d’origine tchèque, est retrouvée morte dans son appartement de Nice. Elle a été tuée d’une balle en pleine tête. L’absence d’arme auprès d’elle, conduit la police à écarter la thèse du suicide.
Profondément troublé, Romain Delcroix, qui était son compagnon il y a quelques mois encore, se lance dans une quête effrénée qui très vite, dresse contre lui la jeune femme-flic chargée de l’enquête.
Un vieil homme retrouvé à Prague, une femme croisée à Londres, un mystérieux corbeau mettront ses certitudes à mal. Perdu dans le labyrinthe d’une effarante énigme, il échappera de justesse à la mort.
Une histoire d’amour et de passion, autour d’un secret enfoui quelque part… au-delà des apparences.
Dès les premières lignes, on a envie d’aller plus loin dans cette aventure qui donne le frisson. Son auteur, Jean-Claude Lanoiselez, est « de chez nous ». Même s’il vit maintenant à Dijon, il fait de très fréquentes escales dans la cité minière.
Cet homme affable est né le 27 septembre 1947. Au n° 7 de la rue de Marizy, dans le quartier de « La Sainte ». D’ailleurs, l’auteur s’interroge sur la statue religieuse qui aurait donné son nom au quartier : « Je crois que la statue n’y est plus… » réfléchit-il.
Il a vécu à cette adresse jusqu’en 1970, avant de quitter le coin à son mariage. Mais il ne va pas très loin, puisqu’il viendra s’installer avec son épouse à Salengro. « Un immeuble tout neuf à l’époque » se souvient Jean-Claude. Et pour preuve qu’il est vraiment un gars de « chez nous », il usa ses fonds de culottes sur les bancs de l’école des Oiseaux. De septembre 1959 à juin 1965, il a poursuivi ses études au Lycée National Technique (qui ne s’appelait pas encore lycée Parriat).Et c’est très ironiquement que M. Lanoiselez poursuit : « Armé d’un petit diplôme technique, j’ai rejoint les Houillères (on disait la Mine) pour un sombre job dans un bureau technique ». Après son service militaire, en 1969, il intègre PPM et en 1972, il quitte Montceau pour rejoindre une entreprise américaine implantée à Dijon et dans laquelle il a évolué.
Comme il le dit, le hasard des choses et des gens l’ont fait rejoindre, dans les années 80, un très grand groupe français. « Premier groupe européen d’équipements pour l’aéronautique » dit-il. Là, il occupe un poste d’encadrement et… il commence à écrire !
Souvent aux quatre coins du monde (il dit avoir fait 3 ou 4 fois le tour de la planète), Jean-Claude ne sait trop comment occuper ses soirées. Il noircit ses premières pages, de façon parcimonieuse. Ben oui ! il avait un métier, tout de même ! A ce moment-là, l’auteur avoue n’avoir aucun objectif précis quand à l’écriture d’un livre et encore moins à sa publication.
Et puis, tout doucement, la retraite est arrivée et l’ex- montcellien « exhume » ses œuvres. Mais attention, dit-il, pas par hasard ! Mais tout simplement parce que l’envie d’écrire ne l’a jamais lâcher. Comme il le souligne en souriant, il débute sa carrière d’auteur à l’âge où d’autres s’arrêtent.
Car l’homme n’en est pas à son coup d’essai : début 2012, il publie « Un moment auprès d’elle » chez « Mon petit éditeur ». Au-delà des apparences, publié chez le même éditeur, est donc son second ouvrage. Ces derniers sont construits comme un scénario et l’écriture privilégie le dialogue au récit. Et ce, dans un souci d’offrir au lecteur un texte rythmé, dynamique.
L’auteur précise que ses histoires sont des fictions, tout droit sorties de son imagination. Les deux ouvrages de Jean-Claude Lanoiselez visent à distraire le lecteur et à le faire frissonner d’angoisse. Il les a voulus populaires, au sens le plus noble du terme.
Jean-Claude Lanoiselez dédicacera son livre aujourd’hui au centre culturel Leclerc, à partir de 14h30.
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